jeudi 26 mars 2009

Un peu de littérature

des petits soucis ce matin, dont je suis purement responsable, m'ont obligé à détruire mon billet et le réécrire ...

Le Dernier Seigneur des Balkans
un roman avec un soupçon de pulp

Ça fait un bout de temps que j'ai fini ce livre, mais le reportage sur les Dardanelles hier soir sur Arte m'a donné envie d'en parler. (même si le rapport est lointain)



Je dois tout d'abord avoué que j'ai acheté ce livre pour sa couverture.
Mais à l'intérieur n'était pas mal non plus ;-)

On y suit la vie d'un Bey, propriétaire terrien Truc en Macédoine, durant la guerre des Balkans de 1912 et la première guerre mondiale et faces aux conséquences qu'auront ces dernières sur les ottomans d'Europe.

Après une jeunesse dorée et insouciante, le héros est plongé dans la réalité de son temps: la fin de domination ottomane dans la région. Or sa famille est installé là depuis plusieurs siècles, aussi avec l'absorption de la Macédoine par la Grèce il va devenir un étranger sur la terre qui la vu naître.

Le livre est bourré de détails concernant les relations entre les ethnies de la régions et les tentions qui vont naître à travers la guerre des Balkans de 1912. (cf wikipédia pour les détails historique).
L'auteur est turc et nous livre ici une vision de l'Histoire du point de vu des Ottoman. Même si celle-ci est sans aucun doute partiale, elle contrebalance l'idée (partiale également) que je me faisais de l'occupation ottomane en Roumélie. (nom donné à la partie européenne de l'empire Ottoman)

Cela dit, il est quand même réaliste sur la situation de l'Empire. Un exemple significatif: le héros assiste au déchargement dans un port ottoman de canons français à destination de la Serbie. Sur place tout le monde sait qu'un jour ces canons seront utilisés contre eux, mais le gouvernement, lui, donne tout de même son accord.

Bref, je conseille vivement la lecture de ce livre, qui au delà du côté historique possède un petit côté pulp à travers le périple du héros.

Et moi évidement après ça je n'avais qu'une envie, c'était monter une armée ottomane début XXe. D'autant plus que quelques mois avant j'avais vu le dessin animé de Corto Maltese: la Prison Dorée de Samarkand.


Des nouvelles de mon APO

Pour reparler de figurines, pas beaucoup avancé mon APO :-/

Trop de temps passé à titiller la lasure m'a fait perdre mes réflexes de "vraie" peinture.
En plus, ce n'est qu'une fois fini la séance que j'ai vu que m'était trompé de couleur sur les pattes d'épaules, en fin de guerre elles sont à liserais blanc et pas rouge. Tout comme le casque d'ailleurs qui est d'un gris plus métal.
[je demande pardon aux puristes]



Bon, pour le 20 avril je stress pas, sauf que je viens de m'apercevoir que j'ai pas mal de peinture à faire pour illustrer un article que j'écris pour Vae Victis, et la deadline approche ... vite.

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